Développement durable et responsabilité sociétale au cœur de la stratégie de Mines St-Etienne
Pour sa première rentrée, le nouveau directeur de Mines Saint-Etienne, Jacques Fayolle, a dévoilé sa feuille de route 2023/2028 et ses objectifs avec pour priorité la structuration de la stratégie DD&RS pour Développement durable et Responsabilité sociétale sur deux axes : « l’industrie du futur et l’ingénierie santé » et le positionnement de l’école en tant qu’ « université de technologie ». Le but ? Amener Mines Saint-Etienne parmi les meilleures « Technological Universities » d’Europe.
« Imaginer et construire un avenir durable et former ses acteurs », voilà en quelques mots l’orientation que souhaite donner Jacques Fayolle, nouveau directeur de Mines Saint-Etienne, arrivée en mai dernier. Ce dernier précise que « le développement durable et la responsabilité sociétale sont des leviers de croissance essentiels pour l’industrie du futur et pour la santé du futur, les deux piliers scientifiques de notre école. » Une école qui a vu ses effectifs augmenter de 30 % en cinq ans, accueillant pour cette rentrée 2022/2023, 2 348 élèves répartis sur ses deux campus, celui de Saint-Etienne et celui de Gardanne. Une rentrée qui rime également avec nouveautés, concernant notamment l’offre de formations.
Double diplôme avec l’emlyon et accords avec Riga et Padoue
Première innovation d’importance pour l’établissement avec le rapprochement sur un double diplôme, intitulé FUSION, avec l’emlyon, école de management lyonnaise qui possède un campus cours Fauriel. Un cursus de quatre ans débutant à Bac +2, « permettant une fusion complète des approches scientifique, technique et managériale », une caractéristique qui distingue ce dernier des « doubles diplômes séquentiels », selon le nouveau dirigeant de Mines. Un nouveau double diplôme accompagné en cette rentrée par la création de nouveaux masters et mastères spécialisés.
Côté international, le remplaçant de Pascal Ray a dévoilé que deux accords avaient été signés dans le cadre du réseau T.I.M.E. Association, que Mines Saint-Etienne a intégré en octobre 2021. Ceux-ci ont été conclus avec Riga en Lettonie et Padoue en Italie sur des échanges estudiantins mais également sur des projets de recherche ou des double-diplômes.
Industrie et santé du futur
Parallèlement, l’école qui possède cinq centres de recherche déclinés autour de six domaines que sont la santé, l’énergie, les matériaux, le génie industriel, l’environnement et la microélectronique, veut accentuer son travail sur l’industrie résiliente et efficace. « Nous allons mettre les objectifs de développement durable au cœur de notre manière de former nos étudiants ou d’évoluer sur la recherche, mais aussi dans nos liens avec les entreprises, assure le directeur. C’est bien là le levier majeur de Mines Saint-Etienne pour les cinq prochaines années. » Des orientations qui se traduisent par exemple par une augmentation d’offre en termes de formations de futurs cadres dans l’ingénierie santé ou encore son implication dans le développement du projet SPOT dans la région Sud, qui va permettre de déployer un IoT (Internet of Things) center à destination des élèves et des entreprises dans un bâtiment réhabilité.
Nous allons mettre les objectifs de développement durable au cœur de notre manière de former nos étudiants
Jacques Fayolle
Enfin, l’école avance aussi son intention « d’accroître son efficience à travers la personnalisation de cursus (en interne et en partenariat avec les autres écoles de l’IMT), la transition vers les nouvelles pédagogies (contenus de formation,
méthodes et lieux de formation, systèmes d’information) », tout en augmentant l’efficacité énergétique de ses bâtiments avec des jardins de pluie, des travaux sur les chaufferies, etc.
