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lundi 7 octobre 2024
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Basket : exit le SCBVG et l’ABLS, bienvenue au SCABB !

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Nous vous en parlions il y a quelques jours. Le Saint-Chamond Basket Vallée du Gier et le Andrézieux-Bouthéon Loire Sud Basket ont acté leur rapprochement, sous l’égide de David Despinasse. Un rêve de gosse pour le co-dirigeant du groupe Despi qui ne manque pas d’ambition pour le « SCABB »…

Un rapprochement qui a pour vocation de créer un grand club de basket sur le territoire. ©JT/ If Saint-Etienne

« Je dois rendre à Saint-Etienne ce que Saint-Etienne m’a donné depuis maintenant une cinquantaine d’années », a lancé David Despinasse lors d’une conférence de presse organisée ce jour, visant à présenter l’union entre le Saint-Chamond Basket Vallée du Gier (SCBVG) et le Andrézieux-Bouthéon Loire Sud Basket (ABLS). Ainsi, le 10 avril dernier, les associés de la SAS SCBVG Pro ont acté les changements de statuts ainsi que l’augmentation de capital du club, à hauteur de 1,6 million d’euros, pour atteindre les 2 millions d’euros au total. A partir du 1er juillet, la présidence du club Saint-Chamond Andrézieux-Bouthéon Basket (SCABB) reviendra donc à David Despinasse tandis que Roger Paour, actuel président du SCBVG, en sera le président délégué. Quant aux associations, elles ont de leur côté entériné leur rapprochement dès le 3 avril. « La genèse de ce projet ne peut passer que par les associations et le vote des personnes qui les composent », a précisé Roger Paour. Pour autant, elles comptent conserver leurs identités respectives, tout en portant un projet commun.

Une nouvelle ère

« L’assemblée générale du 3 avril a été un moment fort, raconte Grégory Chaudorge, président de l’association ABLS. Il n’y a eu aucune objection contre cette union. Aujourd’hui, c’est une fierté d’avoir la confiance de Roger, Philippe et David ». Au niveau du SCBVG, Philippe Goy, président de l’association SCVG explique qu’il a fallu simplement faire comprendre aux salariés, ainsi qu’aux bénévoles, que chaque association conserverait son identité, et d’imaginer tout ce que cela va pouvoir apporter au niveau des actions envers les amateurs des deux clubs. Côté pro, l’ambition est clairement affichée : accéder à la Betclic élite, autrefois appelée Pro A, dès l’année prochaine.

Un écosystème

Un projet inédit en France. « On est en train de mettre ensemble la NM1, le centre de formation, et une Pro B. Mais l’objectif du club est simple, c’est d’aller chercher la Pro A. Et la NM1 restera de la NM1 », précise David Despinasse. Au-delà de l’aspect purement sportif, l’entrepreneur entend créer, à l’avenir, tout un écosystème autour du SCABB. Il pense notamment à des terrains supplémentaires, mais aussi de la restauration ou encore du loisir. « Notre entreprise doit pouvoir gérer tout ça et ne pas confier cette partie à un privé. A L’Etrat, vous avez l’ASSE, qui joue à Saint-Etienne. On peut imaginer développer un pôle de formation à Andrézieux, et des choses autour de l’Arena, pour animer davantage les abords ». Un appel du pied fait aux maires des communes respectives.

©JT/ If Saint-Etienne

Un projet commun

« C’est un projet qui a été fait en concertation, a précisé Axel Dugua, maire de Saint-Chamond. Avec François Driol, nous avons toujours pris de la hauteur, et pensé à l’intérêt de la Métropole, car c’est un projet de territoire ». Le maire d’Andrézieux-Bouthéon a reconnu que le projet sortait des sentiers battus, tout en espérant qu’il pourra fédérer non seulement les habitants des deux communes, mais des 53 qui composent la Métropole. « Quand les Verts jouent, on ne se demande pas si le stade appartient à la Ville ou à la Métropole, ni si en tant qu’habitant de Sorbiers ou Andrézieux, on peut les supporter. On est tous derrière les Verts. Longue vie au SCABB ».

Côté budget, 900 000 euros seront consacrés à la NM1, 3 850 000 euros à la Pro B, et 300 000 euros à chacune des associations. « Il y a 4 mois, nous avons parlé du projet, maintenant on en est là, c’est une fierté, a expliqué David Despinasse. C’est un vrai rêve de gosse. J’ai toujours aimé le sport et eu envie de voir ce qu’il se passait dans un club. En termes de management, il y a aussi pas mal de similitudes avec l’entreprise. Il y a plein de choses qu’on va pouvoir faire ensemble et rendre fières les personnes qui ont monté ces clubs ».

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