Saint-Étienne
samedi 27 avril 2024
21:49
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Suivez ici le live du Conseil municipal de Saint-Étienne du 26 septembre 2022

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Retrouvez ci-dessous le live du Conseil municipal de la Ville de Saint-Etienne du 26 septembre 2022.

© JT/If Saint-Etienne
Conseil municipal du 26 septembre 2022
26.09.2022 19:49

Dehors, devant l’hôtel de ville, il y a encore quelques manifestants et une sono qui tourne. FIN de l’épisode, merci de nous avoir suivis.

19:46

La majorité le refusant.

Sous le brouhaha du public duquel on ne peut discerner pro et anti Perdriau, le maire annonce la fin du conseil municipal, l’ordre du jour étant épuisé. Les télés se ruent sur les élus. Nicole Peycelon se colle à l’exercice…

19:45

Le maire impose un vote à main levée pour ne pas.. voter le vœu. Le vœu n’a donc pas été soumis au vote.

19:42

L’opposition réclame un vote à bulletin secret sur le vœu et dégaine le règlement interne en assurant que c’est possible. Gaël Perdriau aussi : « Ce n’est pas prévu ». Pierrick Courbon : « Et alors ? On peut quand même le faire ! »

19:40

Gaël Perdriau : « Le dispositif évoque et réprime des manquements graves et répétés. Il y a eu six cas dans la Ve République. » Visiblement, le maire s’est renseigné aussi, sur le cadre juridique et assure que la situation stéphanoise ne rentre pas dans ce cadre. Il propose que ce vote sur le vœu n’ait pas lieu.

19:37

Elle lit le courrier adressé au Première ministre, relatant les faits et les rebondissements depuis le début. Elle rappelle que par « arrêté ministériel, un maire et ses adjoints une fois entendus, peuvent être suspendus un an et même plus dans certains cas. » C’est ce qu’expliquait à If Régis Juanico il y a quelques semaines. Elle en appelle donc au sommet de l’Etat…

19:35

Isabelle Dumestre annonce que le vœu des deux groupes s’adresse directement à la Première ministre Elisabeth Borne.

19:33

Vœu commun aux groupes communistes et Saint-Etienne Demain : « Il n’y a pas eu de réponses à nos questions, à nous, représentants du peuple en vous drapant dans l’institution, en vous réfugiant derrière l’enquête, constate Isabelle Dumestre. C’est l’affaire de tous, vous ne prenez pas la mesure de la situation. Nous sommes associés au tous pourris, à la violence dans la politique à cause de vos propos enregistrés et diffusés. »

19:33

Le Temps de l’Ecologie reprend la parole via Germain Collombet pour réclamer à nouveau le départ du maire après synthèse des faits, refaisant allusion à l’attitude de Gaël Perdriau

19:14

Gaël Perdriau : « 25 ans d’investissement dans la sphère publique ne seront pas remises en cause par les accusations d’une personne à un media et reprises par les autres. Je meurs d’envie, je meurs d’envie d’en dire plus mais le conseil municipal n’est pas un tribunal. J’ai dit ce que j’avais à dire à la police, la Justice fera son travail. J’ai un genou à terre, vous rêvez de m’achever. Patientez un peu, la Justice fera son travail. »

19:10

Laetitia Valentin (Saint-Etienne Demain) lance en colère : « Vous ne faites qu’évoquer la présomption d’innocence mais les propos enregistrés sont contraire aux valeurs républicaines, ce n’est pas possible ! Trouvez des arguments valables, plus personne n’a confiance en vous. »

Gaël Perdriau : « Ne vous érigez pas en juge, la Justice en tira ses conclusions et moi avec. »

Dans le public, applaudissements en faveur de l’opposition ou en faveur de Gaël Perdriau ponctuent chaque intervention.

19:06

Gaël Perdriau : « C’est la Cada (Commission d’accès aux documents administratifs, Ndlr) qui a demandé l’anonymisation »

Pierrick Courbon : « Non, la Cada a demandé de ne pas diffuser les rémunérations individuelles. »

19:06

Gaël Perdriau : « Nous avons répondu à la question sur la composition du cabinet le 29 avril 2021, la communication de la totalité des éléments sur les postes, leur création a été faite, avec des copies de délibérations et la description des postes en pièces jointes. La Cada (Commission d’accès aux documents administratifs, Ndlr) nous a demandé de ne pas communiquer la rémunération individuellement mais globalement (263 000 euros de masse salariale, contre 343 000 euros sous Maurice Vincent, Ndlr). Pour le directeur de cabinet, nous avons répondu en début de conseil. »

Pierrick Courbon : « Oui des fiches de postes, des délibérations mais rien sur l’identité des gens composant le cabinet. Ce n’est pas de l’inquisition, il est normal que les élus d’opposition les connaissent. Cela nous interroge car ça n’est pas et ça n’a pas à être un secret ! »

19:04

Pierrick Courbon relance le maire sur un point qu’il a abordé en début de Conseil Municipal.

« Nous découvrons au fil des révélations qu’un certain nombre de membres de votre cabinet sont mis en cause à travers l’affaire dont on parle aujourd’hui. Nous vous avions interrogé sur la composition de votre cabinet et les missions affectées à chacun des membres. A l’époque vous aviez refusé de nous répondre et nous avions dû saisir la Cada. A ce jour nous n’avons pas ces réponses. Vous nous aviez transmis des simples fiches de poste anonymisées. Nous vous demandons de faire toute la transparence sur votre cabinet. Aussi, nous avons été un certain nombre à constater que Pierre Gauttieri était toujours au sein des murs de la mairie donc vous n’avez pas choisi le licenciement pour faute. La question est pourquoi ? »

19:01

Gaël Perdriau : « L’instruction est en cours, y compris sur ces subventions, et donc nous nous sommes rapprochés de nos conseils à ce sujet. Concernant la délégation du maire sur le suivi juridique, Christian Jodard en a la charge. »

18:58

 

Pierrick Courbon : « La réalité, c’est que par conflit d’intérêt, cela obligerait votre retrait… »

18:56

Pierrick Courbon : « C’est faux ! Vous avez le droit d’attendre en revanche… Mais que les membres de la majorité sachent que c’est possible, dès maintenant comme nous l’on dit des juristes. »

18:55

Pierrick Courbon : « Idem par rapport à notre demande que la Ville se constitue en partie civile, datant du 29 août. S’il y a détournement de fonds sur les subventions, la Ville est lésée. C’est potentiellement le cas. On a attendu près d’un mois pour finalement nous dire par courrier il y a quelques heures que vous envisagez cela mais que ce n’est possible qu’a posteriori… »

18:53

Pierrick Courbon : « Vous dites que vous adresserez tout mais pourquoi attendre un mois ? »

18:53

Pierrick Courbon : « Nous venons de consulter l’ordre du jour du conseil du 1er décembre 2014 et ne trouvons pas de délibération sur France Lettonie… »

18:51

 

Laetitia Valentin (Saint-Etienne Demain) : « Samy Kéfi Jérôme est resté en place, alors que la Région l’a suspendu. Vous l’avez en plus laissé aller dans les écoles ! Pourquoi avoir attendu si longtemps ?! »

Gaël Perdriau : « Si je n’ai pas souhaité suspendre Samy Kéfi-Jérôme, c’est qu’il a transmis à la justice des éléments permettant de douter de certains propos rapportés dans une certaine presse et que si ces éléments étaient retenus par la Justice, cela remettrait en cause la totalité des allégations des accusateurs. Je cite là Le Progrès. »

18:50

Isabelle Dumestre, présidente du groupe Saint-Etienne Demain, interroge le maire sur ses frais d’avocat, ceux de Pierre Gauttieri et Samy Kéfi-Jérôme. « La protection fonctionnelle prévoit que la commune est tenue d’accorder sa protection au maire lorsque celui-ci fait l’objet de poursuites pénales. Nous vous demandons de ne pas y avoir recours. Les Stéphanois nous demandent chaque jour si des fonds publics seront utilisés pour les frais d’avocat ».

Gaël Perdriau lui répond : « La ville de Saint Etienne ne payera pas de frais d’avocat. Pour aucun des mis en cause dans cette affaire ».

18:47

« Donc, vous ne souhaitez pas répondre ? » ;

« Vous l’aurez par écrit, je vous donne ma parole. »

18:46

Pierrick Courbon : « L’Agap a-t-elle obtenu d’autres sommes, ou les artistes qui sont liées à elle, en plus de la fameuse subvention, sur diverses collaborations  ? »

« Nos services répondront à vos questions », répète Gaël Perdriau face à l’insistance de Pierrick Courbon qui répète lui aussi sa question.

18:43

Question de Saint-Etienne demain sur la réserve du maire via Ali Rafsi : « Quel historique ? Quelles modalités ? Quel support délibératif sur son montant ? Enfin, je veux exprimer l’émoi du monde associatif autour de l’utilisation des sommes votées comme des subventions. »

Gaël Perdriau : « Ce n’est pas parce que quelque chose est écrit que cela est vrai. La réserve du maire est dans les lignes budgétaires de la mairie, 300 000 euros, pas forcément consommés entièrement chaque année. Elle est utilisée pour des choses exceptionnelles. Tout est transparent et à retrouver dans les délibérations publiques. »

18:42

Pierrick Courbon : « Si nous avons quitté la séance ce n’est pas par mépris pour l’ordre du jour. Nous avons demandé à débattre de ces questions en début de séance. Pour nous, les conditions d’un débat serein n’étaient pas réunies. Vous avez promis des réponses concrètes aux questions, ça n’a pas été le cas. Est-il possible de nous transmettre l’intégralité des documents ayant permis l’attribution de ces subventions ? ». Le maire répond par la positive et assure que ces documents seront transmis au groupe d’opposition en donnant les dates des délibérations (juillet 2015  et décembre 2014).

18:37

Gaël Perdriau : « Ces subventions ont suivi le parcours habituel d’une demande de subventions, je le confirme. La subvention France/Lettonie a été votée au conseil municipal le 1er décembre 2014. La Chambre régionale des comptes a posé 600 questions l’an passé. Jamais sur ces deux associations. Une enquête est en cours. La Justice répondra à vos interrogations. »

18:37

2e question de François Boyer sur l’association France/Lettonie : « Sans préjuger de l’utilisatuon in fine de ces fonds, nous aimlerions savoir si le soutien de 20 000 euros a été effectifs et souhaitons recevoir les documents administratifs d’accord, d’utilisation et d’instruction. »

 

18:35

François Boyer, élu d’opposition, interroge le maire :

« Alors que le projet de l’Agap relevait davantage d’une pratique commerciale, il semblerait que les procédures habituellement pratiquées aient pu aisément être contournées. Est ce une pratique courante au sein de votre équipe municipale ? Pour finir concernant l’association de la galerie Arts pluriels, oui ou non la collectivité a-t-elle travaillé pour cette galerie ? »

18:32

Isabelle Dumestre : « Nous demandons que vous retiriez ces propos »

Gaël Perdriau : « Je n’ai pas à le faire »

18:29

Commentaire de Gaël Perdriau : « Vous revenez parce que vous pensez pouvoir tirer profit de la situation »

18:28

Alors que sur la dernière délibération, la 103e, Gaël Perdriau se fait attaquer sur ses frais et les revenus de son directeur de cabinet, le groupe Saint-Etienne Demain revient dans la salle.

18:22

Pendant ce temps, le cours du conseil municipal, le vrai suit son cours. On en est à la 93e délibération sur 103. Une fois toutes débattues et votées, ce sera le retour des questions « annexes », du groupe Saint-Etienne Demain et donc probablement de l’affaire révélée par Mediapart dans les échanges…

18:10

Ça se tend dehors où des engins pyrotechniques viennent de résonner sans toucher la façade ! La foule a remonté les marches de l’hôtel-de-ville à quelques mètres des vitres. Les équipes de sécurité renforcent leurs dispositifs derrière celles-ci.

17:57

Les manifestants sont plusieurs centaines devant les marches d’un hôtel-de-ville fermé au public où se trouvent plus d’une dizaine d’agents de sécurité et de policiers municipaux. On entend, les slogans et les discours s’enchaîner.

17:56

Après 10 min de pause, le conseil reprend. Dehors, les choses s’agitent à nouveau

17:40

Grande (s) absente (s) de ce conseil, des délibération (s) consacrées à des impératifs financiers, celles liées à l’explosion des prix de l’énergie. On pouvait, en effet, s’attendre, à une flopée de « décisions douloureuses » autour de ce sujet, dramatique pour les finances des municipalités (stéphanoise, comme toutes les autres) en cette rentrée et comme annoncé en juin, lors du dernier conseil 2021/22.

Il est probable que des avenants tombent désormais pour assumer ces coûts de fonctionnement en pleine explosion et à intégrer aux budgets en cours. Apparemment, ce n’est pas pour cette fois-ci… Parce que cela aurait fait trop au regard du contexte ?

17:06

Pour l’instant l’ambiance semble relativement calme. Toutefois, la police s’attend apparemment à davantage d’agitation pour la fin d’après-midi, au regard des effectifs déjà déployés place Jean Jaurès.

17:04

A l’extérieur du bâtiment, les manifestations s’enchainent toujours avec un rendez-vous donné à 13h30 par les syndicats, suivi par la Nupes à 14h30, un collectif de citoyens qui appelle au pot de départ de Gaël Perdriau à 17h30, et enfin l’association Triangle Rose à 18h30.

16:54

Petite pique, tout de même, d’Olivier Longeon (Le temps de l’écologie) au sujet de la reconversion du vaste immeuble de la CPAM, voisin de la Comète, ex Comédie. L’élu trouve opaque les détails du dossier et espère que le dossier ne sera pas mené « sans foi, ni loi »…

16:48

If Saint-Etienne reviendra en temps voulu, à travers des articles sur ces sujets débattus cet après-midi, et dont plus d’un ne manquent pas d’intérêt.

16:46

Le conseil poursuit son cours, de manière normale, et même plus rapide que d’habitude en l’absence des deux tiers de l’opposition. On approche de la 30e délibération sur plus de 100…

16:37

La majorité considère, au contraire, que le cadre légal a été entièrement respecté, texte de loi à l’appui, puisqu’il s’agirait ici d’un marché négocié. Explications dans notre article à venir.

16:34

Pour rappel, l’affaire porte sur l’opération « Pass loisirs Seniors », destinée aux plus de 62 ans. Le média assure que le maire n’aurait pas respecté la procédure d’appel d’offres pour le choix de l’entreprise chargée d’organiser ces spectacles et aurait ainsi favorisé C’Kel Prod.

16:31

En amont du Conseil Municipal de cet après-midi, Marc Chassaubéné, adjoint à la culture, est revenu sur les révélations faites par France Info ce matin, accusant la municipalité de favoritisme. Nous y reviendrons dans un article dès demain.

16:18

Le conseil se poursuit désormais dans le calme. Les rangs des medias, aussi, se sont fortement éclaircis.

Il est question de délibérations autour de la gestion humaine des agents municipaux, contre lesquelles Le Temps de l’écologie fait valoir son opiniâtreté… Il reste encore environ 80 délibérations…

16:12

Le groupe Saint Etienne Demain est allé se joindre aux manifestants présents devant l’Hôtel de Ville, faute de réponses satisfaisantes de la majorité. Les élus de gauche  précisent qu’ils réintègreront le Conseil Municipal lors des questions orales, en fin de séance.

16:02

L’ambiance est clairement redescendue d’un cran et c’est maintenant un conseil municipal classique qui semble se dérouler devant un public aux rangs un peu plus dégarnis qu’il y a une heure. La majorité présente et explique ses projets via les délibérations et échange avec l’opposition, du moins Le Temps de l’écologie.

16:00

Dans l’opposition « officieuse », il reste Lionel Boucher, les bras croisés, le regard pensif et contrarié…

15:58

Dans l’opposition officielle, il ne reste guère que les membres du groupe Le temps de l’Ecologie qui continue à échanger, de manière « classique » avec la majorité sur les délibérations du conseil.

15:55

La majorité passant aux rapports, comme si de rien n’était, le groupe Saint-Etienne Demain a quitté la salle.

15:55

Ce à quoi Pierrick Courbon (PS, Saint-Etienne Demain) répond par une nouvelle question : « Pourquoi deux poids deux mesures entre la Ville et la Métropole ? Pourquoi vous pouvez présider le conseil municipal mais pas celui de la métropole ?  »

Gaël Perdriau : « Cette question n’a rien à voir avec la délibération… »

15:53

« Contester mon autorité morale, c’est contester ma présomption d’innocence », a dit un peu plus tôt Gaël Perdriau.

15:52

La première véritable délibération du conseil autour de Cap Métropole venait en effet d’être étayée par le 1Er adjoint Jean-Pierre Berger. Les écologistes interviennent à ce sujet.

15:51

En fait, le groupe Saint-Etienne Demain semble vouloir quitter la salle !

15:50

Isabelle Dumestre : « Nous ne participerons pas au vote sur les délibérations à venir, car vous ne répondez pas à nos questions et vous n’avez ni la légitimité, ni l’autorité morale pour mener ce conseil comme vos collègues de Métropole l’ont compris. »

15:49

Gaël Perdriau : « Je vais y répondre en fin de séance, comme prévu. »

15:48

Gaël Perdriau : « J’accorderai une suspension quand ça sera justifié. »

Isabelle Dumestre : « Vous ne voulez pas faire face. »

15:47

Gaël Perdriau : « Je ne peux pas m’empêcher de dire que ceux qui disent que la Ville ne peut pas fonctionner correctement sont les mêmes qui empêchent son fonctionnement. »

15:46

Reprise.

Isabelle Dumestre : « Selon l’article 10 du règlement, le maire prononce la suspension de séance. Rien dans le règlement, comme vous le dites,  ne précise qu’il y a une suspension par groupe. »

 

15:40

Gaël Perdriau réclame encore son droit à la présomption d’innocence, « ce dont justement a su faire preuve ma majorité ». Une partie du public l’applaudit.

Nouvelle suspension de séance express, cette fois obtenue par le groupe Le Temps de l’écologie.

15:36

L’opposition ne lâche pas et continue à mettre l’affaire sur la table, recitant sans cesse des extraits sonores publiés par Mediapart. Une partie du public approuve avec bruits.

On entend les sonos dehors. Les manifestations s’enchaînent cet après-midi : Nupes, collectif autour d’un pot de départ de Gaël Perdriau, puis Triangle Rose contre l’homophobie.

15:33

Pierrick Courbon revient à la charge.

« Pourquoi ne licenciez-vous pas votre directeur de cabinet pour faute professionnelle ? »

«Je répondrais à cette question lors des questions orales, si elle est inscrite à l’ordre du jour », répond le maire qui tente de lancer son Conseil municipal.

15:31

L’opposition essaie de recoller à l’affaire en évoquant le Xe départ d’une directrice générale des services. Gaël Perdriau : « J’ai déjà tout dit à ce sujet. »

15:30

Isabelle Dumestre, présidente de Saint-Etienne Demain intervient autour de la délibération des procès-verbaux des séances précédentes mais pour revenir sur l’affaire. Gaël Perdriau tente, lui, à nouveau d’avancer sur les délibérations classiques.

15:28

Gaël Perdriau a aussi précisé en début de séance qu’il n’avait pas envisagé de huis-clos, ni réclamé de « protection fonctionnelle » et payerait donc, personnellement, ses avocats.

15:27

Gaël Perdriau répète qu’il a envoyé les éléments le 29 avril 2021 et ne répond pas sur le choix de « perte de confiance » et non de « faute professionnelle ». Pierrick Courbon le relance à ce sujet : quelles indemnités et combien ? « Je viens de vous répondre. » Des gens dans le considèrent que non  réclament des « réponses ».

15:26

Pierrick Courbon, poursuit, après une brève suspension : « Question sur le cabinet et sur sa composition, ses missions et les rémunérations de ces différents membres. Nous vous avions interrogé sur ce sujet en juillet 2020. Vous aviez catégoriquement refusé de nous répondre parlant de démarche accusatrice. Nous avions saisi la commission d’accès aux documents administratifs qui nous avait donné raison. Vous ne nous avez pas transmis des réponses mais des fiches de postes caviardées et anonymisées. Nous réitérons notre demande. Vous avez annoncé mettre un terme au contrat de votre directeur de cabinet. S’agit-il d’un licenciement pour faute ? Quand un collaborateur dit en présence de son employeur des propos homophobes, condamnables, inexcusables, soit vous considérez que c’est normal, soit que ce n’est pas normal et seul le licenciement pour faute est envisageable. Oui ou non y a t il un préavis, oui ou non votre directeur de cabinet est au travail ? »

15:24

Gaël Perdriau en parlé tout à l’heure : ces éléments auraient été transmis le 29 avril 2021. Il a précisé : sous Michel Thiollière, la masse salariale annuelle du cabinet était de 231 000 €, 340 000 € sous Maurice Vincent et 263 000 € actuellement

15:22

Suspension de séance terminée. Gaël Perdriau essaye de relancer un conseil « normal », en faisant voter les premières délibérations  classiques.

Pierrick Courbon prend la parole pour revenir à nouveau sur l’affaire et notamment parler du cabinet du maire : sa composition, ses rémunérations.

15:19

Suspension de séance de quelques minutes accordée à la suite de la demande de Saint-Etienne Demain. Dans le public, on est divisé et le ton monte entre certains Stéphanois.

15:17

Le groupe de gauche Saint-Etienne Demain réclame des réponses à ces questions « annexes » autour de l’affaire dès maintenant. Gaël Perdriau refuse et annonce qu’elles doivent attendre la fin du conseil. Il tente à plusieurs reprises de lancer la séance du conseil sur des délibérations classiques.

Prise à témoin, une partie du public s’en énerve et conspue la décision.

15:16

Pierrick Courbon : « Ce que nous vivons est absolument lunaire. Vous avez évoqué vous-même que nous pourrons aborder des questions orales pendant le conseil. Vous y apportez des réponses aux parties qui vous intéressaient. Si vous considérez que ce qui intéresse les Stéphanois c’est le point numéro deux ou le point un tel, vous vous trompez. Nous vous demandons de ne pas fouler au pied vos propres paroles. »

15:12

Lionel Boucher : « J’ai cru en vous, j’ai donc de la tristesse car il y a eu un renoncement de nos avisde nos idées pour l’intérêt collectif, pour une cohésion. Je me sen ma trahi. » Il a ajoute : « M. Perdiau partez ! »

15:10

 

Lionel Boucher : « Vous ne pouvez plus sortir dans les rues, tenir des discours. Est-ce tenable ? » Lionel Boucher fait aussi allusion à Fillon, et réclame que Gaël Perdriau s’applique à lui-même ses préconisations… « Je ne vois qu’une issue : la démission… »

15:09

« Et que dire du soutien, de la confiance gardée auprès de Samy Kéfi-Jérôme. Que devons nous comprendre quand la Région l’a suspendue ? La présomption d’innocence vous y avez droit mais il y a des preuves de responsabilités, je n’ai pas dit pour l’heure de culpabilité… J’ai honte pour Saint-Etienne. Je suis petits fils de mineur et les mains sales, normalement c’était en manipulant  les boulets de charbon. »

15:06

Lionel Boucher, élu UDI, adjoint mais proche de Gilles Artigues : « « Continue comme ça Gilles ; sur les réseaux sociaux, c’est une exécution ». Votre voix est claire et reconnaissable !  dans » Une « exécution », c’est glaçant, c’est un coup de fusil qui résonne dans la tête alors même que Gilles Artigues a pensé à mettre fin à ses jours. Gilles Artigues est la victime, toujours en état de choc d’ailleurs : son médecin lui a demandé d’être en retrait et de ne pas se présenter à ces conseils. J’ai son  pouvoir même s’il continue à travailler à son mandat. Le soutien de milliers de Stéphanois est un réconfort. Vous Gaël Perdriau, non et vous continuez, même à le salir. »

15:05

Rappelant ce qu’elle estime le manque d’opacité de la majorité depuis le début du mandat, le groupe municipal Le temps de l’écologie réaffirme sa position et ses propositions constructives :

 

  • La suspension immédiate de ses fonctions du maire visé par la plainte et le départ immédiat du directeur de cabinet de Saint-Étienne et Saint-Étienne Métropole pendant la durée de l’enquête judiciaire.
  • Toute la lumière doit être faite rapidement sur cette affaire concernant le maire et sa majorité.
  • L’ouverture d’une enquête sur les dysfonctionnements démocratiques dans les élections locales si les déclarations des accusateurs devaient être confirmées.
  • L’instauration de procédures permettant d’assurer une réelle transparence dans le mode d’attribution des subventions aux associations.
  • Une transparence totale dans les attributions et le fonctionnement du cabinet du maire et du président de la Métropole : nombre de collaborateurs, fonctions, rémunérations.
  • L’adoption d’une charte de pratiques respectueuses pour régir les débats au sein du conseil municipal, en excluant certaines formes de violence verbale et d’attaques personnelles qui n’ont pas leur place dans des débats démocratiques.
  • La transformation des conseils consultatifs en commissions extra-municipales ouvertes à toutes les citoyennes et à tous les citoyens, ainsi qu’aux élu·e·s n’appartenant pas à la majorité.
15:04

Michel Nebout, élu communiste prend la parole. « C’est au nom de l’éthique politique que vous nous demandons de démissionner. Vous n’avez à nos yeux plus de légitimité morale. Dans l’absence de démission, nous ne siégerons pas à ce conseil. »

Suite à cette déclaration, les deux élus communistes quittent la salle du Conseil Municipal.

14:58

Pierrick Courbon, applaudi par une partie du public, : « Votre directeur de cabinet est toujours dans les murs ! (interrogé à ce sujet ce matin, à propos de Pierre Gauttieri, Gaël Perdriau s’était contenté de dire qu’il allait avoir son entretien cette semaine sur son licenciement après avoir reçu sa lettre il y a quelques jours).» L’élu d’opposition réclame à nouveau, au nom de la dignité, que Gaël Perdriau se mette réellement en suspension de ses fonctions et d’ajourner les délibérations

14:57

Pierrick Courbon, élu d’opposition, prend la parole : « Voila un mois jour pour jour que notre ville évolue au grès des révélations journalistiques. Chaque jour apporte un éclairage nouveau sur un système déplorable que nous dénonçons depuis des années. Nous voulons apporter un message de soutien républicain à Gilles Artigues. Ni vous, ni Nora Berroukeche n’avez eu le moindre mot pour votre collègue. Oui, la justice doit faire son travail sereinement, oui ns respectons la présomptions d’innocence. Je voudrais préciser à monsieur Perdriau que nous ne sommes pas les accusateurs, nous ne faisons que commenter un certain nombre de révélations qui ne concernent que la seule majorité. Ns sommes assez surpris de la manière dont vous faites le procès de la presse. Il y a d’un côté les explications qui sont dues à la justice et celles dues aux Stéphanoises et Stéphanois. Choqués et dégoutés par ce qu’ils ont lu et entendu. Ns sommes passés en quelques jour de « je ne sais pas s’il s’agit d’une partouze ou d’un gang bang » à « je peux diffuser avec parcimonie le film ». Cette attitude n’est pas à la hauteur de la gravité du moment. Quelle image pensez-vous que cela renvoie de notre institution ? La situation va durer sur le plan juridique. Elle ne peut pas durer sur le plan politique et éthique. Ces propos sont ceux de Gaël Perdriau à propos de l’affaire Fillon. Il  confirmait placer les valeurs de la République au delà de toute autre considération. Il laissait à cette même époque son directeur de cabinet menacer les enfants de son adjoint, sur fonds de propos homophobes. A cette époque il n’exigeait pas de Fillon un retrait partiel, mais bien total. L’opposition demande à GP d’appliquer pour lui mm ce qu’il souhaitait voir appliqué pour les autres. »

14:51

« Cette histoire savamment racontée vise à me détruire, elle est l’union des forces que j’ai contrariés » et donne lieu à des insultes, un lynchage politique médiatique dans des intérêts de pouvoir. Ils sont nombreux à réclamer de l’éthique, alors au nom du respect de présomption d’innocence, laissez la Justice travailler. »

14:48

Réclamant encore une fois la présomption d’innocence, Gaël Perdriau lance : « Je ne suis pas à l’initiative d’une telle vidéo. Je n’ai ni eu, ni vu, ni utilisé cette vidéo et n’ai jamais travaillé contre les intérêts de Gilles Artigues que je soutiens depuis 2012 et n’ai jamais détourné le moindre euro. »

14:46

Gaël Perdriau : « Je suis l’objet d’une chasse à l’homme, d’un acharnement médiatique, qui n’a pas la patience que la justice soit faite. Cette tempête médiatique écrase tout, mon moral et celui de ma famille. L’opposition en fait partie voyant une occasion inespérée de prendre ainsi ce qu’elle n’a pas eu dans les urnes. »

14:44

Le conseil municipal va donc commencer par cela, le maire avertissant cependant « qu’en aucun cas un conseil municipal ne peut être transformé en tribunal ».

14:43

Le maire Gaël Perdriau est bien en poste pour ce premier conseil municipal de l’année et vient de faire son entrée, l’air grave, sous les crépitements photographiques et les caméras. Dehors, sur les marches de l’hôtel-de-ville des fumigènes ont été allumés…

« Nous sommes ici pour délibérer de décisions qui visent à améliorer le cadre de vie des Stéphanois. Les 100 délibérations sont la preuve que la majorité est au travail. L’opposition m’a demandé de parler de l’affaire qui agite notre ville. Je vais le faire. »

14:34

Exceptionnellement, la rédaction de If Saint-Etienne est en direct de la salle du Conseil Municipal qui commencera à 14 h 30. Gaël Perdriau sera bel et bien présent et a indiqué ce matin, lors de la conférence de presse qui précède le conseil, qu’il aborderait les questions « liées à cette triste affaire ». Le public et les médias sont au rendez-vous et la manifestation de syndicats territoriaux  se fait entendre à l’extérieur.

 

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