Saint-Étienne
samedi 27 avril 2024
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2023 n’est plus d’actualité : la rétro d’If Saint-Etienne (1/2)

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A son issue, nous pensions que 2022 resterait exceptionnelle en termes densité d’informations à traiter. Ne serait-ce que pour les conséquences locales du contexte international et surtout, l’incroyable affaire révélée par Mediapart. 2023 a fait mieux avec les suites interminables de ce séisme et les mobilisations contre la réforme des retraites auxquelles s’est malheureusement ajoutée la terrible descente aux enfers de Casino. Les trois grands fils rouges de 2023 s’accompagnent d’autres actus, sous les radars ou non. Et il y en a même des positives ! Un œil dans le rétro, mois par mois. 

Janvier, c’est très budgété

2023 a démarré tambour battant du côté de la municipalité de Saint-Etienne. Mais pour la première fois depuis plus du 4 mois, ce n’est pas « L’Affaire » mais ses affaires qui agitent principalement les débats. Évoquées par le maire dès juin 2022, les premières coupes budgétaires décidées à l’explosion des coûts de fonctionnement en raison de l’inflation font la une de l’actu locale début janvier. Une partie des subventions d’associations en fait les frais, les serres et l’école de voile municipales aussi. Décisions inéluctables, courageuses et mesurées, avance la majorité ; inadaptées, injustes et précipitées en déduit l’opposition. Un débat détaillé et analysé dans des épisodes « 1 » et  « 2 » à l’issue du premier conseil municipal de l’année.

L’Hôtel de ville de Saint-Etienne. ©If Média

Concomitante, l’actualité du Musée d’Art Moderne et Contemporain (MAMC+) entraîne une confusion courante entre actualité métropolitaine (le musée relève de la Métropole) et celle de sa ville centre, certes quelque peu… « débordante ». L’annonce surprise de la fermeture d’un an du musée pour une rénovation s’accompagne d’une polémique autour d’un investissement à venir infiniment plus conséquent. Marc Chassaubéné, vice-président métropolitain à la culture – et adjoint à la culture de Saint-Etienne – assure inéluctable et règlementairement obligatoire au moins 30 M€ d’investissements dans une rénovation-extension des lieux. Investissement pouvant passer à environ 200 M€ si un projet d’ampleur supérieure était retenu par l’Etat parmi 5 grands investissements culturels d’Etat cumulant 1 Md€ au sein du Plan France 2030. Dans les deux cas, la note est annoncée comme partagée entre intercommunalité, Etat, voire la Région et le Département.

Janvier voit aussi le départ la préfète Catherine Seguin, en place dans la Loire depuis juillet 2020 et l’arrivée d’Alexandre Rochatte au même poste en provenance de Guadeloupe. Le haut fonctionnaire se présentera à la presse début février. Nous aurons l’occasion de l’interviewer en avril aux côtés de notre partenaire Activ Radio.

Alexandre Rochatte. © Photo fournie par la préfecture de la Loire

C’est aussi le mois coup d’envoi de la longue, très longue, mobilisation contre la réforme de retraites qui sera au cœur de l’actualité aussi bien locale que nationale jusqu’en mai. Mi-janvier, l’intersyndicale annonce un bloc uni comme jamais depuis 2010 et une mobilisation massive dès le 19 janvier, répétée le 31 janvier. Au-delà des batailles caricaturales de chiffres, ces 14 mobilisations générales, jusqu’au 6 juin – bien que leurs ampleurs aient varié – lui donneront raison.

Hors sentiers battus

Plus particulièrement sous nos projecteurs, If se souvient de ces bonnes nouvelles (il y en a parfois !) au niveau de l’industrie locale, comme avec les projets Linamar ou HEF. Mais aussi de ce dossier réalisé au long cours, pièce par pièce autour du débat d’engager directement par les collectivités locales des médecins et autres professions médicales, comme le fait le Département de Saône-et-Loire, afin de résorber les déserts médicaux. Rappelons aussi l’avis du futur bâtonnier de Saint-Etienne sur la création des cours criminelles ou encore la lutte acharnée de l’association Le Train 634269 pour rouvrir une liaison ferroviaire continue de Saint-Etienne à Clermont-Ferrand.

Février bat retraites

Samedi 11 février, lors du rassemblement devant la gare de Châteaucreux à Saint-Etienne. ©If Média

La réforme des retraites et les mobilisations successives qu’elle provoque occupent désormais tout le devant de la scène. Reportages de terrain, articles, analyses, annonces, brèves : s’imposant de lui-même, le sujet a donné lieu à une quarantaine de publications dans nos colonnes jusqu’à début juin. Avec une apogée en février / mars même si avril a aussi suivi le fil. Il n’a en revanche finalement pas donné lieu à un mouvement de très grande ampleur comme il y a 15 ans, au sein de l’université Jean-Monnet malgré de gros remous et quelques occupations. 

Pendant que la retraite impose un rythme haletant, les problématiques budgétaires montantes des collectivités locales en raison de l’inflation ne s’essoufflent pas. Des réalités budgétaires qui n’épargnent pas le Département et dont la réponse divise majorité et opposition, la première mettant en avant la continuité d’une prudence jugée déjà payante et la seconde la nécessité, au contraire, le besoin d’une prise de risque calculée à condition d’être bien ciblée. De son côté, malgré le débat que cela provoque, l’exécutif Saint-Etienne Métropole assure avoir les reins suffisamment solides en raison de sa gestion préalable pour maintenir ses investissements records (le double sur ce mandat par rapport au précédent !).

Hors sentiers battus

Manifestation des agriculteurs au départ de Geoffroy-Guichard en février. ©If Média/Xavier Alix

Plus particulièrement sous nos projecteurs, If avait tenu à mettre sur la table cette manifestation de colère désespérée des agriculteurs de la Loire : à leurs yeux, les exigences toujours plus sévères qu’on leur impose en France, incomparables avec le reste du monde, vont parachever une disparition déjà bien entamée. De quoi menacer, dans une inconscience généralisée, au-delà d’une agriculture non industrielle, ni plus ni moins que la souveraineté alimentaire du pays. Passé sous la plupart des radars, mais pas les nôtres, le transfert expérimental des routes nationales RN7, RN82 et RN88 à la Région avait donné lieu à ce dossier. Plus léger bien qu’à consommer avec modération, la création du Marathon de la bière à Montbrison était désaltérante. Une soif d’initiative côté forézien, que le retour de l’eau de Montarcher n’a pas démenti.

Mars voit rouge

Lorsque nous publions ce premier article détaillé début mars sur le chiffre d’affaires de Casino, nous avons certes conscience que tout ne se porte pas au mieux depuis plusieurs années au sein du monument stéphanois de la grande distribution avec des cessions toujours plus rapprochées. Mais sûrement pas que c’est le début d’une série toujours plus dense de publications virant au feuilleton avec une accélération aussi dramatique qu’inattendue – du moins, pour nous – en fin d’année…

Début mars, un meeting public d’ordre national est organisé à La Ricamarie avec la présence des leaders nationaux de l’intersyndicale. ©If Média/Xavier Alix

Pendant ce temps, la lutte contre la réforme des retraites, après trois semaines de pause, reprend du plus belle. Début mars, La Ricamarie (pas choisie au hasard) accueille un meeting public d’ordre national avec la présence des leaders nationaux de l’intersyndicale. Mi-mars, les manifestations jusque-là globalement aussi calmes que déterminées prennent régulièrement une tournure violente à partir du 49.3 puis à l’issue des cortèges, à l’initiative d’une petite minorité de participants, sinon d’individus venus après.  

Jamais, on a autant parlé du CPER fera remarquer en conseil de Saint-Etienne Métropole un maire. If Saint-Etienne a été le premier média local, dès l’été 2022, à se pencher sur l’actualité aussi capitale qu’a priori peu attirante de la version 2021-2027 du Contrat plan Etat/Région (CPER) : plan de financement public bâti à coups d’engagements croisés entre Etat, Région, Départements et intercommunalités, capital pour les investissements des mandats locaux respectifs. Soumis à un retard de près de 2 ans pour le volet territorial (et toujours pas signé à ce jour pour celui mobilité !), un enregistrement collatéral à l’affaire de la sextape a ajouté des perturbations spécifiques du dossier à Saint-Etienne Métropole entraînant une bataille de communication chiffrée entre Gael Perdriau et Laurent Wauquiez.

Urgences Feurs
Les urgences de Feurs n’arrivent plus à recruter le personnel pour se maintenir. ©If Média/Xavier Alix

Loin de ce contexte, c’est aussi, en mars, que les urgences de l’hôpital public de Feurs sont annoncées à la fermeture pour le 3 avril suivant. L’effet mécanique de la loi Rist, certes. Mais surtout une énième péripétie sur le cercle vicieux qui affecte le financement de l’hôpital public, soumis à la loi de l’offre et de la demande et ainsi incapable de suivre les largesses du privé dans un contexte de pénurie de personnels. L’ARS finira par demander au GHT de la Loire depuis son centre névralgique stéphanois, le CHU, d’effectuer un point médiatique localisé sur la situation sur l’ensemble de son périmètre.

Hors sentiers battus

Nous sommes restés assez estomaqués par la passion débordante provoquée par l’ouverture du Primark de Centre 2 à Saint-Etienne, d’ailleurs pas du goût de tous. Nous vous annoncions aussi dans cet article les intentions repoussées d’élus de l’opposition stéphanoise, finalement rejointe par une grande partie de l’exécutif et une majorité d’élus de Saint-Etienne Métropole, de faire tomber de 50 % les indemnités intercommunales de Gaël Perdriau, le président étant en « retrait total ». Plus digeste, on a aimé rencontrer Sek Chhan et son histoire très singulière de fils de réfugiés cambodgiens, créateur à succès des « Nems de mon enfance ».     

Avril, « l’affaire » reprend son fil

Gaël Perdriau en visite de pré rentrée des écoles stéphanoises fin août 2022 aux côtés de Samy Kéfi-Jérôme, le matin même de la première publication de Mediapart. La dernière apparition publique de l’adjoint à l’éducation. Photo archive. ©NB

Toujours dans l’air par évocations, allusions, voire conséquences plus ou moins collatérales (lire mars) mais, jusque-là, pas encore en première ligne en 2023, la spectaculaire affaire du chantage à la vidéo intime au sein de la mairie de Saint-Etienne repasse sous les feux de l’actualité en raison de la mise en examen pour motifs plus ou moins cumulés de quatre protagonistes à la suite de de gardes à vue : Gaël Perdriau, Gilles Rossary-Lenglet, Samy Kéfi-Jérôme et Pierre Gauttieri. Nouvel appel à la démission de la part des opposants du maire qui va continuer à clamer son innocence, arguant qu’il ne peut pas, à ce stade, donner les éléments du dossier d’instruction la prouvant… Fin avril, on apprenait que Gilles Rossary-Lenglet avait déclaré qu’un autre piège avait été sérieusement envisagé contre… Michel Thiollière ! Interrogé par If, ce dernier s’était alors montré plutôt sceptique.   

Lors du conseil métropolitain, la gouvernance a commencé à faire voter les premières moutures du nouveau système Vélivert. Des changements qui devraient prendre effet dès le 1er juin, et qui se veulent plus ambitieux en faisant passer la flotte de 300 vélos à 1 000. Une flotte électrisée et implantée au-delà de la seule ville centre. Saint-Etienne Métropole, tout en reconnaissant des couacs au départ, a présenté début septembre un « très bon bilan » sur ce démarrage.

Scène d’inauguration du Vélivert à Novaciéries le 31 mai. ©Saint-Etienne Métropole

Transport toujours, la situation persistante et peu évidente de l’aéroport d’Andrézieux-Bouthéon commence à faire réfléchir le Département de la Loire, co-financeur, à perte, de l’équipement avec Métropole. Pendant ce temps, les Sénatoriales approchent et tout le monde ou presque s’en fout (mais pas nous). Il faut dire que les mobilisations contre la réforme des retraites se poursuivent (violences comprises), avec une séquence tension au sein du campus Tréfilerie de l’université qui, finalement, ne durera pas. Du côté de Casino, il semble qu’un certain Daniel Kretinsky, actionnaire et minoritaire et créancier du groupe, s’intéresse à sa reprise…

Hors sentiers battus

Avec la complicité graphique d’un de nos lecteurs, Michaël Dufour, à l’origine de l’idée, nous avons aimé broder un poisson d’avril sur le stade de l’OL à Décines. Des sièges obligatoirement verts pour la Coupe du Monde de rugby, c’était, ô las, faux. Pas la politique pro daltonienne du World rugby en revanche ! Nous avons aussi apprécié de réaliser ce dossier autour de 8 espèces sauvages ayant effectué un retour plus ou moins franc mais réel dans la Loire. Oasis de positif au milieu d’une biodiversité toujours plus appauvrie par l’activité humaine. Positif aussi, le maintien en Pro B acquis par le Saint-Chamond Basket après une première année dans l’Arena périlleuse, la dernière du coach Thinet.   

Mai sous l’eau

L’état du barrage de Couzon à Châteauneuf fin mars avait de quoi faire peur. Photo transmise par la préfecture de la Loire.

Dans une situation effrayante à la sortie de l’hiver 2023, l’état de nos réserves d’eau a été sauvé de justesse par un printemps pluvieux plus que bienvenu : sans cela, impossible de passer sans de vrais rationnements l’été 2023 qui a suivi, une fois de plus terriblement chaud (sauf fin juillet) et asséchant. D’autant qu’il s’est prolongé jusqu’à mi-octobre… Une situation structurelle dont la société française prend enfin un peu plus conscience à l’image de l’audience obtenue par cet article touffu consacré aux nouvelles règles préfectorales de gestion en cas de crise. Il faudra attendre mi-novembre (!) pour la fin des mesures de restrictions…

Pendant ce temps, l’inquiétude monte du côté des salariés de Casino à l’occasion d’une AG des actionnaires très médiatisée avant que ne soit annoncée une vague de ventes aux Mousquetaires. Le mouvement des retraites semble, lui, marquer le pas, pas la violence pour lancer le mois au grand désespoir des commerçants qui ne sont, hélas, pas au bout de leurs peines… Mais l’actualité sociale n’en démord pas avec cette fois, la mise en lumière des difficultés de la MRL, la plus grande maison de… retraite de la Loire, située à Saint-Just-Saint-Rambert.  

Rééquilibrage qui le justifie ou sanction selon les points de vue divergents de Stéphanois (appuyé par l’opposition ligérienne à la Région) et de l’exécutif régionale, une baisse des subventions culturelles de la part de la Région entrevue en commission touche de grandes institutions comme la Comédie.

Le conseil municipal stéphanois du 30 mai quelques heures avant son envahissement. ©If Média/Xavier Alix

Le mois s’achève par un conseil municipal surréaliste où, une fois de plus, « L’Affaire » a squatté les débats en lieu et place des délibérations classiques. Logique : il s’agissait de la première séance depuis les mises en examen. Beaucoup moins logique au regard des mesures de protection habituelles pour rentrer dans l’Hôtel-de-ville : l’irruption de 70 à 90 manifestants issus du rassemblement extérieur habituel du collectif Comité Défaite à l’intérieur du bâtiment. Cela jusqu’à l’entrée de la salle du conseil pour exiger le départ de Gaël Perdriau…    

Hors sentiers battus

« Je ne veux pas vous faire rêver : je veux vous parler de vos ordures », s’amuse souvent à rappeler François Driol, vice-président de la Métropole. Le maire d’Andrézieux-Bouthéon a conscience que « la gestion des déchets », sa délégation, ne soulève pas une passion unanime. La nôtre oui, avec, par exemple cet article consacré à cette idée très sérieuse – mais encore en réflexion – d’envoyer ce qu’il reste de nos ordures encore enfouies aller se faire brûler à Lyon dans l’écrin tout trouvé de Gerland… Pour égayer le souvenir de ce mois de mai, on retiendra la candidature Unesco des sites de Charlieu ou encore cette recherche menée par Pierre Soulage sur le pourquoi des peintures qui suintent.

Juin, c’est brûlant

Calme avant la tempête d’échanges lors du dernier conseil municipal de Saint-Etienne avant l’été. ©JT/ If Saint-Etienne.

« Affaire » et conséquences, l’adjoint municipal stéphanois UDI Lionel Boucher est exclu de la majorité dans laquelle le lieutenant de Gilles Artigues persistait à rester. Pourtant, en séance du conseil municipal de Saint-Etienne, sur les réseaux sociaux mais aussi à la Métropole, l’élu a cumulé depuis septembre 2022 des prises de parole publiques nettement opposées à Gaël Perdriau. Son ralliement très exprimé en séance du conseil métropolitain à la délibération de baisser de 50 % les indemnités de son président-maire en retrait fut sans doute celle de trop du point de vue du maire.

Décision validée à la fin du mois lors d’un conseil municipal aussi fleuve que démentiel, aux échanges règlements de compte entre élus de tous bords et de toutes nuances. Toujours dans le cadre consumant de l’affaire, Gilles Artigues sort du silence, apparaissant dans un reportage d’Envoyé spécial (puis aux côtés d’Elise Lucet pour le debriefing) et effectuant une tournée médiatique locale, If Saint-Etienne compris avec cet entretien fleuve.  

Gilles Artigues, lors de l’entretien qu’il nous a accordé comme tant d’autres en juin dernier. ©If Média/Xavier Alix

Brûlant aussi mais quelque plus léger à traiter : le Département de la Loire révèle le 23 juin le nom des sept communes qui verront le passage de la Flamme olympique des JO de Paris 2024. Rendez-vous le samedi 22 juin 2024 pour 25 km de parcours cumulés.

Pour essayer de contenir le feu ? La com de Casino Distribution France tente de rassurer en emmenant les médias locaux sur le terrain, constater que la politique commerciale repart dans le bon sens, et que le groupe est encore doté de nombreux atouts. « Nous ne vivons pas un Manufrance bis », clame-t-elle alors depuis Saint-Etienne. Apparemment, sans se douter (?) de ce qui se trame à Paris, côté propriétaires et direction générale de cette vaste nébuleuse…

Pour le reste, hôpital public encore, le 15 obligatoire avant de se rendre aux urgences s’applique au CHU de Saint-Etienne non sans polémiques que la parution du livre d’André Laurent n’éteint pas côté ASSE, autre source infinie de difficultés locales…

Hors sentiers battus

Être juré d’Assises, ce n’est pas une mince affaire : alors, on en a fait tout un dossier. On peut encore danser, en tant que professionnelle à 83 ans. Comme ce n’est pas une fiction, nous avions filmé Sylvie Deluz en action pour La Chambre de Sylvie. Culture encore, la perspective de voir le 8e plus grand musée de France s’installer dans une des dernières cathédrales industrielles de Novaciéries à Saint-Chamond apporte un peu d’oxygène. Tout comme l’enthousiasme du « crevetophile » Enzo Gioia, créateur de  Gioia Shrimp, entreprise spécialisée dans la fabrication et la vente de produits pour crevettes de… compagnie.

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